L’ADN du serveur qui avait craché dans leur verre

Un serveur condamné pour avoir craché dans un verreUn serveur a été condamné aux Etats-Unis pour avoir craché dans le verre de ses clients. Son ADN l’a confondu! D’habitude, la police utilise l’ADN pour résoudre les cas d’homicide ou de viol.

L’histoire commence de façon assez banale au mois de juillet 2014. Ken Yerdon et son épouse Julie Aluzzo-Yerdon se restaurent au New York Chili’s avec leur enfant, comme ils le font chaque semaine. Gregory Lamica, âgé de 24 ans est leur serveur. Le couple se plaint auprès du serveur que les brocolis ne sont pas assez cuits (ou chauds) et demandent s’ils peuvent avoir les frites qu’ils avaient commandées. Ils ont bien vus que le serveur était ennuyé par ces remarques. Julie a raconté au quotidien Syracuse.com qui a le premier rapporté cette histoire.

«Ils étaient occupés, on a compris cela. Nous avons été patients avec lui, mais nous avons bien vu que nous l’ennuyions. Ken lui a alors demandé « Est-ce que cela va? Avons-nous fait quelque chose qui t’a offensé? » et le serveur a simplement répondu « Oh non, non ».» Au moment de partir, le couple a demandé un re-remplissage de leurs boissons à emporter. Le serveur leur a apporté des gobelets, s’attendant à ce que le couple y verse le reste de leurs boissons non encore consommées.

Ken Yerdon a alors dit au serveur qu’il souhaitait que le serveur remplisse les gobelets à nouveau, car les verres sur leur table étaient presque vides. Le serveur Lamica a semblé de nouveau irrité, il emporte les verres à l’arrière du restaurant et revient avec leurs deux gobelets en polystyrène remplis et recouverts d’un couvercle. En quittant le restaurant, les Yerdon remarquent que le serveur évite tout contact visuel. Ken Yerdon boit deux gorgées de son verre.

Alors qu’ils sont dans leur voiture, le couvercle saute. Ken voit alors un énorme crachat flotter dans son verre. Il prend une photo et retourne au restaurant. Les responsables du restaurant s’excusent mais n’admettent pas la responsabilité d’un membre du personnel du restaurant. Ils ont gardé le serveur isolé dans un bureau. Ils ont donné un bon d’achat à Ken Yerdon en remboursement de leur repas, mais n’ont pas sanctionné le serveur, alors que Ken Yerdon pensait qu’il aurait dû être renvoyé immédiatement. Yerdon interpelle Lamica sur le parking et lui demande pourquoi il a craché dans son verre. Le serveur pleurait et lui a simplement répond « Je ne veux pas perdre mon travail ».

Le couple Yerdon a appelé la police. Qui est allée interroger Lamica au restaurant. Celui-ci a nié les faits mais accepté de donner un échantillon de salive. 3 mois plus tard, l’ADN a confirmé que l’ADN du crachat dans le verre de Ken Yerdon était bien celui du serveur. Le serveur a avoué et été condamné pour inconduite, ce qui est une infraction. Il a été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis et une amende de 125$. Il ne travaille plus dans ce restaurant mais a continué d’y travailler pendant 3 mois après l’incident.

Les Yerdon ont annoncé leur intention de poursuivre le serveur ainsi que le restaurant auprès de la Cour Suprême pour obtenir réparation du traumatisme qu’ils ont subi, ne sachant pas si Tamica n’était pas malade et qu’il aurait pu leur transmettre le VIH ou l’hépatite par sa salive. Même s’il est avéré que la salive n’est pas un vecteur de transmission du VIH, il se peut que la plainte soit recevable car le restaurant n’a pas pris de mesure disciplinaire à l’encontre du serveur avant que celui-ci ne démissionne au mois d’octobre.

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